"La perspective actionnelle, dernière mode officielle avant la prochaine ?"

C'est le titre d'un article que je viens de publier sur le site de l'Association française des professeurs de Langues Vivantes (APLV).

 

Voir cet article sur le site de l'APLV.

 

Partant d'un extrait de roman récemment publié, où l'auteur, professeur d'anglais dans l'enseignement secondaire français, raconte avec beaucoup d'humour  comment dans les stages de formation continue qu'il a eu à subir depuis quelques années, chaque "mode" nouvelle était imposée autoritairement aux dépens de la précédente (la grammaire notionnelle-fonctionnelle, ensuite la Pratique Raisonnée de la Langue, puis les niveaux de compétence du CECRL, maintenant "l'actionnel"...), je m'élève contre une telle conception de la formation, et contre la conception de l'évolution de la didactique des langues-cultures qui lui est sous-jacente.

 

Ce qui est nécessaire au jour le jour dans les classes de langues, en effet, c'est un "éclectisme raisonné", et l'objectif de la formation est de donner aux enseignants les règles contextuelles qui les aident à décider avec quels élèves, pour quels objectifs et dans quel environnement (dispositif et situation) ils mettront en œuvre telle ou telle orientation didactique, ou comment ils articuleront ou combineront différentes orientations. Pour cela il est nécessaire de construire, au niveau de la discipline, la "didactique complexe" que j'appelle de mes vœux depuis fort longtemps. Cf., pour me limiter aux titres de mes articles où apparaît le concept de "complexe":

 

- 1994c. "Pour une formation complexe"-

- 2000b. "Pour une didactique complexe"

- 2002a. "De la méthodologie audiovisuelle première génération à la didactique complexe des langues-cultures"