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Le procès des contre-performances de l'enseignement scolaire des langues: auprès de quelle "instance" faire appel ?
2005d. " Quelle dynamique engager pour une plus grande efficacité ? ", Le Français dans le monde n° 338, mars-avril 2005, pp. 23-27. Republié sous son titre originel avec une préface de mai 2010.
PUREN_2005d_instances cognitives.pdf
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Préface de mai 2010 pour publication sur mon site personnel

 

Le titre de cet article tel qu'il a été publié dans la revue Le Français dans le monde ("Quelle dynamique engager pour une plus grande efficacité ?", je l'ai découvert à l'époque en recevant mon numéro d'auteur. Je le republie ici sur mon site sous son titre originel.

Contrairement à ce que celui-ci peut laisser supposer, je me réfère dans cet article aux instances non pas judiciaires, mais... cognitives. J'y défends l'idée que toutes les capacités cognitives auxquelles on a eu recours dans l'histoire de la didactique des langues-cultures peuvent se révéler efficaces à un moment ou à un autre, pour un apprenant ou pour un autre, ainsi que toutes leurs articulations et combinaisons possibles : la Raison, l'Imitation, la Mémorisation, l'Émotion, la Réaction, l'Action et l'Imprégnation (que je présente dans cet ordre parce qu'elles forment un acrostiche sympathique: " RIMERAI "...).

Si je devais réécrire maintenant cet article, je ferais sûrement la différence, à l'intérieur de l'instance "action" :

- entre sa forme de mise en œuvre dans les méthodologies directe et active, et qui était en fait une "activation" (pour l'essentiel, l'activité de l'élève y était une réponse à l'activité de l'enseignant, en particulier sous la forme de questions de l'enseignant / réponses des élèves);

- et sa forme de mise en œuvre dans la perspective actionnelle / la pédagogie du projet, qui est une "pro-action".

C'est sans doute une combinaison entre le socio-constructivisme et cette psychologie de la pro-action (dans laquelle la théorie des "neurones miroirs" prendra sa place au plus bas niveau, celui du fonctionnement neuronal), qui pourra permettre dans les années qui viennent, un étayage de la nouvelle perspective actionnelle (la perspective de l'agir social) en termes de théorie cognitive.

Sur la question plus générale de la théorisation de la nouvelle perspective actionnelle, je ren-voie au dernier chapitre "14. Quelles théories de l'agir social en didactique des langues-cultures ?" de mon article suivant, consultable lui aussi sur mon site : 2009b. "Variations sur le thème de l'agir social en didactique des langues-cultures étrangères".